L’ombre du minaret tourne vers l’OccidentSe tendant comme un doigt, désignant les Satan.Le vent chaud du désert a ravivé l’histoire,Des luttes sanglantes pour un nouveau pouvoir.Fanatique d’Orient tu fais faire un sursaut,Aux porteurs de la Croix qui courent aux faisceaux.Relis nos chroniques et tu y trouverasQue nous avons déjà bien des morts sur les bras.N’entends-tu pas les cris de ceux qui ont périDans la nuit nommée, la saint Barthélemy ?Voudrais-tu remplacer ces monstrueux vandales,Hurlant comme des loups dans la nuit de cristal ?Dans quelle sourate, Mahomet ordonnaDe tuer, femmes, vieillards, au moyen d’attentats ?La peine est aussi forte à la mort d’un enfantEn terre chrétienne qu’en pays musulman.Les mères, de douleur, versent la même larme,Pour leurs enfants tombés, dans l’horrible vacarme.Je vais garder l’espoir d’un retour à la paixDissipant pour toujours les nuages épais,Recouvrant pour l’instant notre ciel communEt que nous pourrons voir, un de ces jours prochains,Perchés sur le clocher et sur le minaret,Se tenant par la main, Jésus et Mahomet.
L’oppression languissante de ma mélancoliePèse sur mon cœur en triste symphonie.Les accords déchirants, en serres de rapace,Etreignent ma douleur chaque jour un peu plus.Les arbres de l’automne, ces géants dénudés,Sont témoins silencieux de mon ombre qui passe.Les vents froids persifleurs, aux accents acérés,Lancent leurs mélopées à ma tête baissée.L’horizon épinglé sur la rose des ventsPleure ses pétales de la belle saisonEt m’invite à venir, de mon pas de mourant,Partager la douleur de nos printemps perdus.J’ai semé ma jeunesse sur des terres arables,Pour y laisser pousser des mèches de cheveux blancsEn laissant s’envoler mes amours moissonnées.Je sens venir l’hiver et ses premiers frimasQui va m’envelopper dans son manteau froissé.Mais avant cet instant j’implore que l’on m’accordeLa grâce de pouvoir, pour atténuer ma peine,Cueillir en mon jardin la fleur tant espéréeEt poser sur sa robe mes lèvres enfiévrées.
Le Pérou m’a offert, le trésor des Incas,Des rubis aux couleurs d’un brillant incarnat,Topazes d’un jaune de rayon de soleil,De l’or étincelant et bien d’autres merveilles.Mais aucun des bijouxNe crée autant d’émoiQue tes yeux d’amadouQui se posent sur moi.J’ai garni ma maison de belles floraisonsD’hélianthèmes suaves de hautes cueillaisons,De dahlias odorants au parfum enivrantDe fleurs exotiques aux bouquets envoûtants.Mais aucune senteurNe crée autant d’émoiQue ta douce fraîcheurQui m’enivre de joie.J’ai entendu chanter les voix à la ScalaEt puis les trois ténors un grand soir de gala,La fauvette en été et le gai rossignolEt les chants andalous au pays espagnol.Mais aucun troubadourNe crée autant d’émoiQue tes doux mots d’amourQui s’adressent à moi.Statues d’albâtre couvrent mon jardin,Femmes callipyges des œuvres de Rodin,Déesses laissant voir le galbe de leur sein,La courbe ouvragée de leur chute de rein.Mais aucun arrondiNe crée autant d’émoiQue tes charmes candisQui se penchent sur moi.
Eh bien voilà ! C’est terminéLa pauvre vieille est enterrée.Elle a rejoint et sans encombreDans sa tombe, bien à l’ombre,Celui qui lui faisait parfoisUn chapeau en cornes de bois.Comme elle n’a pas pardonnéC’est la tombe du cul tourné.La famille bien qu'accablée,Accourue pour rafler le blé,Fait aussitôt un vrai scandaleAu coût de la pierre tombale,Entamant sec son beau profit.Du bon béton aurait suffi !Chacun pleure sa part perdueSur la pierre qui l’a tondu.Puis c’est retour à la bicoquePour y fouiller dans les breloquesDans les tiroirs et les placards,Y découvrir le moindre liard.Ils démontent la cheminéeCar souvent là y sont cachésLes lingots d’or ou bien les LouisMais là chou blanc, rien que la suie.Le partage des maigres biensEst arbitré à coups de poingEt pour le plus petit torchonC’est le crêpage de chignon.Les alliances des deux défuntsSont coupées par ces aigrefinsLe carillon du corridorEst partagé entre consorts.Il ne restait que la maisonPour terminer la tondaison.Afin de la vendre au plus tôt,On fit venir un tombereau.Où l’on chargea ces petits riensSouvenirs vains des deux anciensQue l’on mena à vive allureSans remords sur le tas d’ordures.Puis estimant que le magotNe ressemblait pas au lingotQu’ils espéraient bien empocherDe la part de leurs deux fauchés,Ces beaux infâmes défolièrentToutes les fleurs au cimetière.Il ne fallait pas dérangerQuand on a peu à partager !Ah ! Que la vie est très bien faiteElle a pensé en plus des fêtes,De mariages de nos enfants,Rajouter les enterrements.Qui permettent de rassembler,Les familles bien dispersées,Autour d’un mort qu’est bien contentDe voir pleurer ses descendants.
A en croire ce que l’on entend autour de soi, rien ne va plus. Tout tourne de travers et chacun cherche le responsable.
Oui ! qui perturbe nos sociétés depuis si longtemps ? Le coupable est-ce le gouvernement ? L’opposition ? Les sociétés occultes ? Les jaunes ? Les blancs ? Les noirs ? Les verts ? L’association des facteurs retraités ? ou bien ma concierge ? Eh bien dans cet article je prends le risque de désigner le responsable ! Oui avec tous les risques que cela comporte je m’engage maintenant à nommer le fléau de nos sociétés le grand responsable de nos misères et de nos grincements de dents.L’ignoble c’est lui, j’ai nommé : LE TROU !
Voilà l’élément qui perturbe depuis bien longtemps notre vie de chaque jour. Le TROU s’insinue partout et sème désordre et misère. Vous voulez des preuves ? Et bien en voilà.
Pour commencer, citons la sécurité sociale qui bat de l’aile. Et bien pourquoi je vous prie ? Parce qu’il y a un TROU! Le budget de la Nation est en déficit, qu’elle en est la raison ? Le TROU! Mais cette chose frappe partrou... pardon ! partout, pas seulement dans le monde de l ’argent. Ainsi vous êtes-vous posé la question de savoir pourquoi le Titanic a coulé ? Réponse : parce qu’il y avait un TROU dans la coque! Pourquoi un avion qui vole tranquillement va-t-il s’écraser au sol quelques secondes plus tard ? Oui pourquoi ? Parce qu’il y a un TROU d’air!
Eh oui le TROU est dangereux, ainsi pour parvenir à tuer une personne ou un animal, il suffit de lui faire un TROU dans la peau. Le TROU se répand au point d’investir des centaines d’hectares et de rendre malheureuses des populations Un individu résidant dans un village sans commerçant, sans docteur, sans pharmacien et sans bistro, et bien cette personne habite un TROU ! Endroit où l’on s’ennuie et où l’on finit par devenir neurasthénique. Vous voyez le mal que peut faire un TROU et la rapidité avec laquelle il peut s’installer sans crier gare ? Vous n’êtes pas convaincu? Vous voulez encore quelques exemples de la nocivité du TROU ? Fort bien, en voici d’autres. Vous devez passer un examen, vous avez révisé vos cours durant de longues heures, mais le jour fatidique, devant votre feuille, plus rien! Pourquoi ? Mais voyons à cause du TROU de mémoire! C’ est encore lui qui frappe. Autre exemple, Est-ce une bosse sur la couche d’ozone qui inquiète les gens? Et non ! c’est un TROU. Il y a tout de même des applications au TROU. Ainsi la justice l’utilise couramment pour y placer des condamnés (preuve que le TROU n’est pas très bon).Les Télécom l’utilise aussi pour planter des poteaux, mais sa meilleure utilisation a été faite en Normandie avec le TROU Normand Qu’il faut tout de même utiliser avec modération, comme quoi le TROU n’est jamais entièrement innocent. Domestiquer un TROU est une chose difficile. Ainsi dans votre jardin essayez de boucher un TROU. Vous prenez de la terre et vous comblez la cavité, mais surprise! Là où vous prenez la terre réapparaît un TROU! Essayez également de déplacer un TROU. Impossible! A se demander comment lui se déplace seul en autant d’endroits. C’est là un grand mystère. Je vous demande maintenant, y a t’il une place, une rue, une avenue, un square, un rond-point , ou seulement une simple ruelle en cul de sac portant le nom de l’inventeur du TROU ? Et bien non. Ce machin ignoble n’a pas d’inventeur déclaré. Et personne, vous pouvez le noter ne revendique son invention. Pas bête, car un tel inventeur se verrait malmené par la foule pour finir dans son invention. Le TROU est un cadeau du Diable! Et le pire c’est que le TROU est indestructible du fait qu’il se reproduit lorsque l'on tente de le boucher, qu’il nous ait impossible de le déplacer, de le brûler, de le couper en deux ou en quatre. A la limite, s'il se pose sur le fond d’un pantalon vous pouvez toujours le repriser; mais vous remarquerez qu’il laisse une cicatrice! Non en vérité rien ne peut abattre le TROU. Il trône dans nos sociétés et ricane de nos malheurs. Cher lecteur si vous voyez votre collègue de travail, votre voisin, votre supérieur, votre inférieur, votre concitoyen quelque peu abattu, pensez que c’ est sûrement une victime d’un des nombreux TROUS qui nous entourent. Luttons tous ensemble contre l’ennemi commun : LE TROU.
Il est des expressions populaires dont l’origine semble obscure, voire incompréhensible pour le profane. Ainsi d’où peut bien venir cette petite locution que l’on emploie couramment pour dire qu’une action est réalisée très rapidement ? Pourquoi la cuillère à pot aurait la particularité de bénéficier d’une incroyable rapidité ? Mais l’origine de cette expression est peut être située ailleurs que dans une cuisine, la petite histoire que je vais vous conter donne une tout autre source.
Prenons la machine à remonter le temps et rendons-nous dans le 17e siècle, sous le règne de ce bon roi Henri IV. Chacun le connaît pour la poule au pot et tout écolier sait qu’il a succombé aux coups de poignard d’un certain Ravaillac qui, dit l’historien facétieux, en avait assez de manger chaque jour de cette fameuse poule. Mais savez-vous que ce roi natif de Pau y avait son château ? Un bien bel édifice où vous pourrez découvrir la fameuse carapace de tortue qui servait, dit-on, de berceau au futur « vert galant ».
L’épouse du roi, la reine Marie de Médicis qu’il épousa en secondes noces après la fameuse Marguerite de Valois dite « reine Margot » , y séjournait donc, dans l’attente de la mise au monde d’un des nombreux enfants que le couple allait avoir. Notre bon roi fit le voyage jusqu’à Pau afin d’être présent pour la naissance d’un de ses héritiers.
Et la reine accoucha, sans aucune complication, en présence du roi. Celui-ci heureux resta auprès de la reine et prit, le lendemain, le chemin de la capitale où les affaires de la cour l’attendaient. Dans le même temps quelques nobles de son entourage, qui étaient restés à Paris, décidèrent d’aller à la rencontre du roi et se mirent en chemin.
Ainsi le roi remontant vers Paris, dans son carrosse, croisa t-il le groupe venu à sa rencontre.
Sitôt les salutations faites, un des personnages demanda au roi :
« Alors sire, la reine vous a-t-elle donné un héritier ? »
« Si fait ! » Répondit le roi.
Alors un autre intervenant s’enquit de la façon dont l’accouchement s’était passé :
« Sire, la reine a-t-elle souffert dans son épreuve ? »
Avec un grand sourire et dans son accent pyrénéen le roi rétorqua :
« Pensez-vous, cela s’est passé très rapidement, en deux coups de cul hier à Pau ! »
Chacun s’esclaffa en entendant la répartie du roi et par la suite la phrase fut rapportée à tous.
C’est ainsi que par une naturelle déformation de la parole transmise de bouche à oreille, la phrase d’Henri IV « en deux coups de cul hier à Pau » devint « en deux coups de cuillère à pot » en conservant la signification de rapidité.
Bien sûr les historiens pointilleux pourraient trouver à redire sur mon anecdote, mais avouez qu’elle est beaucoup plus savoureuse que quelques coups de cuillère donnés rapidement au fond d’une cuisine.
Moi, j’ai bien tout le temps pour créer ma fortune,Je t’offre pour l’instant la ballade à la lune,Ce plaisir de savoir que Peer Gynt est aimé,Les échos de Pavane et du chant de Lakmé,Les frissons que laissent, en ton cœur plébéienLes toiles de Vermeer et de Brueghel l’ancien.Moi, j’ai bien tout le temps pour sillonner le monde,Ramer en gondole sur des eaux vagabondesPour te faire découvrir le pays des licornesEt aussi le soleil, se coucher sur les mornes.En attendant ce jour, voyage dans mes yeuxQui luisent de l’éclat d’un regard amoureux.Moi, j’ai bien tout le temps pour déclarer ma flamme,A toi que j’aime tant et que mon cœur acclame.Je souhaite seulement, te caresser la joueEn posant un baiser dans le creux de ton cou.En prenant tout mon temps je veux voir doucementLe sel de la vie te faire des cheveux blancs.
Ô lune,Lumignon blanc de la nuit,Ô lune, vient par ici.Vient passer par ma croisée,Pour tout éclairer.Regarde,Ce que le ciel m’a donné,Regarde la douce fée.Qui loge tout en douceur,Au fond de mon cœur.Eclaire,Celle qui dort sur ma couche,Eclaire sans qu’on y touche.Viens dévoiler ses trésors,Pendant qu’elle dort.Découvre,D’une lumière voilée,Découvre, cette beauté.Son long cou de cygne blanc,Ses chevilles de faon.Ô berce,Dans le creux de ton croissant,Ô berce, la frêle enfant.Balance tout en douceur,Mon petit bonheurÔ Vénus,Planète des amoureux,Ô Vénus, approche un peu.Attache nos cœurs ardents,Pour la fin des temps.Planètes,Divinités de la nuit,Planètes à vous aussi.Je vous prie de vous pencher,Sur monts et vallées.Comète,Toi qui traverse les cieux,Comète va dire aux Dieux.Qu’ils me gardent pour toujours,Ce si bel amour.
Une nuit, Arachnée la douce est venue tisser un manteau de fils à la statue figée par le froid.
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