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13 février 2006 1 13 /02 /février /2006 00:00
C’est par un bel après-midi radieux noyé sous la pluie que je découvre le terrain où va se dérouler le match décisif entre l’équipe du village et ses adversaires.
Le stade, aux trois quarts vides, est plein à craquer, car il est très petit. Cette foule de supporters placée côté gauche, en faisant face à la ligne médiane, a revêtu les couleurs du village : vert coquille d’œuf pour le haut et damier sable à pois de senteur pour le bas.
Côté gauche en faisant face à la ligne médiane, mais de l’autre côté, les supporters des adversaires portent fièrement les couleurs de leur équipe : chaussettes à poche ventrale pour le bas et torse nu pour l’un et débardeur à manches longues pour l’autre car ils ne sont que deux.
Enfin l’arbitre pénètre sur le terrain, il a revêtu un superbe pantalon, mais comme ses jambes sont longues, on a l’impression qu’il porte un short, ce qui est du plus bel effet. Sur sa tête, comme c’est réglementaire pour arbitrer un match de ce niveau, il a posé un exemplaire : du règlement du code des arbitres à temps partiel, du guide des jardins potagers et pour finir l’almanach des P.T.T. , édition 1863 la seule officielle !
Pour faire monter la pression, le public jette sur l’arbitre des choses diverses ; je note au passage : un bidet, une essoreuse à vapeur (sans vapeur), un bloc note et sa gamme, une truelle et un pinceau à roulettes. Aussitôt les deux supporters de l’équipe adverse, qui n’avaient pas bougé, sont expulsés. Ce qui est plus rapide que le renvoi des fautifs jugés trop nombreux.
Enfin ! L’arrivée des joueurs. Ils sont beaux, ils sont forts, ils sont nombreux côté village. Ils sont trop beaux, trop forts, mais heureusement pas nombreux côté adversaires. Car l’arbitre très lucide a interdit à la moitié de l’équipe adverse de pénétrer sur le terrain afin d’éviter une trop grande égalité entre les équipes, ce qui n’aurait pas manqué d’énerver les supporters du village.
A cette nouvelle, le public cesse de jeter des objets sur l’arbitre. Aussitôt, le récupérateur de la fédération récupère le matériel sur le terrain et le revend aux spectateurs dans le cas ou ils en auraient besoin.
L‘arbitre pose, au milieu de la partie de terrain des adversaires, l’objet de toutes les convoitises j’ai nommé : l’enclume à pistons. Puis il siffle, à l’aide de son violoncelle à membrane, le début du match. C’est parti !
Les joueurs adverses ligotés sur des éviers émaillés n’osent se ruer sur l’enclume à pistons. Un joueur du village juché sur son vélo à traction arrive le premier. Malheureusement, l’arbitre siffle la mi-temps. Cet instant, prévu pour assurer un repos réparateur, est sifflé en début de partie car les joueurs ne sont pas fatigués, ce qui en limite la durée. La foule impatiente en profite pour lapider l’arbitre de touche centrale à l’aide d’une salade de cervelas qu’elle se repasse à tour de rôle.
L’arbitre siffle le début de la deuxième mi-temps.
Aussitôt le signal, c’est la ruée sur l’enclume à pistons. Oui ! C’est un joueur du village qui prend sous le bras l’enclume et s’élance vers la ligne adverse. Un joueur tente de le bloquer, mais sa camisole en fer forgé l’empêche d’intercepter. Les spectateurs du village sont heureux et s’échangent : des baisers, des accolades, des cartes postales et des cartes de visite. Je reçois de mon voisin homme grenouille (donc mon voisin de palier) sa carte personnelle : un huit de trèfle ; je lui tends la mienne, une carte aux 100 millièmes de la région Nord du Caucase datant de 1827.
Soudain, c’est la surprise, un adversaire vient de se détacher de son ancre de marine, s’empare de l’enclume et fonce sur la pelouse en parquet synthétique du Mozambique. La foule retenant sa respiration crie «Attention ! »  (ce qui est très difficile sans respirer). Heureusement, le joueur 187843 B du village, avant centre gauche, habilement déguisé en ligne médiane, décoche à l‘adversaire un coup d’ombrelle à bretelles, récupère l’enclume et pédale sur son triblozard à biglotons jusqu’au but. Une fois arrivé, il place, pour marquer les points, l’enclume dans le panier posé dans la sacoche de vélo du responsable du vestiaire.
C’est le délire, l’arbitre entame «Viens trier les haricots » en jouant de la cornemuse à ressorts pour valider les points. Les deux supporters de l’équipe adverse sont autorisés à rentrer dans le stade pour contempler le panneau d’affichage.
Le public heureux respire enfin. Le joueur ayant marqué est comblé, il reçoit la médaille d’honneur des tenanciers de buvette, la carte de la confédération des épiciers trilingues et un bon d’achat d’une valeur de 20 francs à utiliser uniquement dans les magasins de layette du Burkina-Fasso.
L’arbitre donne le signal de reprendre la partie en agitant de la main gauche un drapeau à carreaux en Pyrex et en pressant dans celle de droite une trompe d’Eustache à coudée verticale. Mais les joueurs ne repartent pas au signal. Que se passe t-il ? L’enclume à pistons, où est l’enclume ?
Le responsable du vestiaire vient de partir, sans vider sa sacoche, à la conférence sur «Le désarmement du béton armé en pays Khmers ». Des recherches sont entreprises pour trouver une enclume. En attendant pour faire patienter la foule, le directeur de la fédération fait passer une page de pub. Comme il n’y en a qu’une, j’attends mon tour pour pouvoir la lire. Enfin ! Mon voisin me tend la page sur laquelle est inscrit le slogan «Ne vous baissez plus pour attacher vos souliers, achetez des lacets BLUP, ils sont plus longs que les autres ». Je passe la feuille à la personne suivante après avoir noté sur mon carnet l’adresse de la fabrique de lacets (sise au Tourmalet).
Retour du responsable du vestiaire avec l’enclume. Le match peut repartir après que l’arbitre ait joué du tambour à disques. Aussitôt le signal lancé, l’arbitre consulte sa montre à ressort. C’est l’heure ! Il agite frénétiquement l’agitateur pour bien montrer que le match est fini. Le score est élogieux pour le village : 5884 et attristant pour les adversaires : - 5.
Ah ! La belle partie qui vient de se dérouler dans un bon esprit sportif.
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8 février 2006 3 08 /02 /février /2006 17:57
L’ombre du minaret tourne vers l’Occident
Se tendant comme un doigt, désignant les Satan.
Le vent chaud du désert a ravivé l’histoire,
Des luttes sanglantes pour un nouveau pouvoir.
Fanatique d’Orient tu fais faire un sursaut,
Aux porteurs de la Croix qui courent aux faisceaux.
 
Relis nos chroniques et tu y trouveras
Que nous avons déjà bien des morts sur les bras.
N’entends-tu pas les cris de ceux qui ont péri
Dans la nuit nommée, la saint Barthélemy ?
Voudrais-tu remplacer ces monstrueux vandales,
Hurlant comme des loups dans la nuit de cristal ?
 
Dans quelle sourate, Mahomet ordonna
De tuer, femmes, vieillards, au moyen d’attentats ?
La peine est aussi forte à la mort d’un enfant
En terre chrétienne qu’en pays musulman.
Les mères, de douleur, versent la même larme,
Pour leurs enfants tombés, dans l’horrible vacarme.
 
Je vais garder l’espoir d’un retour à la paix
Dissipant pour toujours les nuages épais,
Recouvrant pour l’instant notre ciel commun
Et que nous pourrons voir, un de ces jours prochains,
Perchés sur le clocher et sur le minaret,
Se tenant par la main, Jésus et Mahomet.
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7 février 2006 2 07 /02 /février /2006 09:06
L’oppression languissante de ma mélancolie
Pèse sur mon cœur en triste symphonie.
Les accords déchirants, en serres de rapace,
Etreignent ma douleur chaque jour un peu plus.
Les arbres de l’automne, ces géants dénudés,
Sont témoins silencieux de mon ombre qui passe.
Les vents froids persifleurs, aux accents acérés,
Lancent leurs mélopées à ma tête baissée.
L’horizon épinglé sur la rose des vents
Pleure ses pétales de la belle saison
Et m’invite à venir, de mon pas de mourant,
Partager la douleur de nos printemps perdus.
J’ai semé ma jeunesse sur des terres arables,
Pour y laisser pousser des mèches de cheveux blancs
En laissant s’envoler mes amours moissonnées.
Je sens venir l’hiver et ses premiers frimas
Qui va m’envelopper dans son manteau froissé.
Mais avant cet instant j’implore que l’on m’accorde
La grâce de pouvoir, pour atténuer ma peine,
Cueillir en mon jardin la fleur tant espérée
Et poser sur sa robe mes lèvres enfiévrées.
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1 février 2006 3 01 /02 /février /2006 16:20
Le Pérou m’a offert, le trésor des Incas,
Des rubis aux couleurs d’un brillant incarnat,
Topazes d’un jaune de rayon de soleil,
De l’or étincelant et bien d’autres merveilles.
 
Mais aucun des bijoux
Ne crée autant d’émoi
Que tes yeux d’amadou
Qui se posent sur moi.
 
J’ai garni ma maison de belles floraisons
D’hélianthèmes suaves de hautes cueillaisons,
De dahlias odorants au parfum enivrant
De fleurs exotiques aux bouquets envoûtants.
 
Mais aucune senteur
Ne crée autant d’émoi
Que ta douce fraîcheur
Qui m’enivre de joie.
 
J’ai entendu chanter les voix à la Scala
Et puis les trois ténors un grand soir de gala,
La fauvette en été et le gai rossignol
Et les chants andalous au pays espagnol.
 
Mais aucun troubadour             
Ne crée autant d’émoi
Que tes doux mots d’amour
Qui s’adressent à moi.
 
Statues d’albâtre couvrent mon jardin,
Femmes callipyges des œuvres de Rodin,
Déesses laissant voir le galbe de leur sein,
La courbe ouvragée de leur chute de rein.
 
Mais aucun arrondi
Ne crée autant d’émoi
Que tes charmes candis
Qui se penchent sur moi.
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23 janvier 2006 1 23 /01 /janvier /2006 10:45
Eh bien voilà ! C’est terminé
La pauvre vieille est enterrée.
Elle a rejoint et sans encombre
Dans sa tombe, bien à l’ombre,
Celui qui lui faisait parfois
Un chapeau en cornes de bois.
Comme elle n’a pas pardonné
C’est la tombe du cul tourné.
 
La famille bien qu'accablée,
Accourue pour rafler le blé,
Fait aussitôt un vrai scandale
Au coût de la pierre tombale,
Entamant sec son beau profit.
Du bon béton aurait suffi !
Chacun pleure sa part perdue
Sur la pierre qui l’a tondu.
 
Puis c’est retour à la bicoque
Pour y fouiller dans les breloques
Dans les tiroirs et les placards,
Y découvrir le moindre liard.
Ils démontent la cheminée
Car souvent là y sont cachés
Les lingots d’or ou bien les Louis
Mais là chou blanc, rien que la suie.
 
Le partage des maigres biens
Est arbitré à coups de poing
Et pour le plus petit torchon
C’est le crêpage de chignon.
Les alliances des deux défunts
Sont coupées par ces aigrefins
Le carillon du corridor
Est partagé entre consorts.
 
Il ne restait que la maison
Pour terminer la tondaison.
Afin de la vendre au plus tôt,
On fit venir un tombereau.
Où l’on chargea ces petits riens
Souvenirs vains des deux anciens
Que l’on mena à vive allure
Sans remords sur le tas d’ordures.
 
Puis estimant que le magot
Ne ressemblait pas au lingot
Qu’ils espéraient bien empocher
De la part de leurs deux fauchés,
Ces beaux infâmes défolièrent
Toutes les fleurs au cimetière.
Il ne fallait pas déranger
Quand on a peu à partager !
 
Ah ! Que la vie est très bien faite
Elle a pensé en plus des fêtes,
De mariages de nos enfants,
Rajouter les enterrements.
Qui permettent de rassembler,
Les familles bien dispersées,
Autour d’un mort qu’est bien content
De voir pleurer ses descendants.
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22 janvier 2006 7 22 /01 /janvier /2006 00:00

A en croire ce que l’on entend autour de soi, rien ne va plus. Tout tourne de travers et chacun cherche le responsable.

Oui ! qui perturbe nos sociétés depuis si longtemps ? Le coupable est-ce le gouvernement ? L’opposition ? Les sociétés occultes ? Les jaunes ? Les blancs ? Les noirs ? Les verts ? L’association des facteurs retraités ? ou bien ma concierge ? Eh bien dans cet article je prends le risque de désigner le responsable ! Oui avec tous les risques que cela comporte je m’engage maintenant à nommer le fléau de nos sociétés le grand responsable de nos misères et de nos grincements de dents.L’ignoble c’est lui, j’ai nommé : LE TROU !

Voilà l’élément qui perturbe depuis bien longtemps notre vie de chaque jour. Le TROU s’insinue partout et sème désordre et misère. Vous voulez des preuves ? Et bien en voilà.

Pour commencer, citons la sécurité sociale qui bat de l’aile. Et bien pourquoi je vous prie ? Parce qu’il y a un TROU! Le budget de la Nation est en déficit, qu’elle en est la raison ? Le TROU! Mais cette chose frappe partrou... pardon ! partout, pas seulement dans le monde de l ’argent. Ainsi vous êtes-vous posé la question de savoir pourquoi le Titanic a coulé ? Réponse : parce qu’il y avait un TROU dans la coque! Pourquoi un avion qui vole tranquillement va-t-il s’écraser au sol quelques secondes plus tard ? Oui pourquoi ? Parce qu’il y a un TROU d’air!

Eh oui le TROU est dangereux, ainsi pour parvenir à tuer une personne ou un animal, il suffit de lui faire un TROU dans la peau.

 Le TROU se répand au point d’investir des centaines d’hectares et de rendre malheureuses des populations  Un individu résidant dans un village sans commerçant, sans docteur, sans pharmacien et sans bistro, et bien cette personne habite un TROU ! Endroit où l’on s’ennuie et où l’on finit par devenir neurasthénique. Vous voyez le mal que peut faire un TROU et la rapidité avec laquelle il peut s’installer sans crier gare ? Vous n’êtes pas convaincu? Vous voulez encore quelques exemples de la nocivité du TROU ? Fort bien, en voici d’autres. Vous devez passer un examen, vous avez révisé vos cours durant de longues heures, mais le jour fatidique, devant votre feuille, plus rien! Pourquoi ? Mais voyons à cause du TROU de mémoire! C’ est encore lui qui frappe.

Autre exemple, Est-ce une bosse sur la couche d’ozone qui inquiète les gens? Et non ! c’est un TROU. Il y a tout de même des applications au TROU. Ainsi la justice l’utilise couramment pour y placer des condamnés (preuve que le TROU n’est pas très bon).Les Télécom l’utilise aussi pour planter des poteaux, mais sa meilleure utilisation a été faite en Normandie avec le TROU Normand  Qu’il faut tout de même utiliser avec modération, comme quoi le TROU n’est jamais entièrement innocent. Domestiquer un TROU est une chose difficile. Ainsi dans votre jardin essayez de boucher un TROU. Vous prenez de la terre et vous comblez la cavité, mais surprise! Là où vous prenez la terre réapparaît un TROU! Essayez également de déplacer un TROU. Impossible! A se demander comment lui se déplace seul en autant d’endroits. C’est là un grand mystère.

 Je vous demande maintenant, y a t’il une place, une rue, une avenue, un square, un rond-point , ou seulement une simple ruelle en cul de sac portant le nom de l’inventeur du TROU ? Et bien non. Ce machin ignoble n’a pas d’inventeur déclaré. Et personne, vous pouvez le noter ne revendique son invention. Pas bête, car un tel inventeur se verrait malmené par la foule pour finir dans son invention. Le TROU est un cadeau du Diable! Et le pire c’est que le TROU est indestructible du fait qu’il se reproduit lorsque l'on tente de le boucher, qu’il nous ait impossible de le déplacer, de le brûler, de le couper en deux ou en quatre. A la limite, s'il se pose sur le fond d’un pantalon vous pouvez toujours le repriser; mais vous remarquerez qu’il laisse une cicatrice! Non en vérité rien ne peut abattre le TROU. Il trône dans nos sociétés et ricane de nos malheurs.

 Cher lecteur si vous voyez votre collègue de travail, votre voisin, votre supérieur, votre inférieur, votre concitoyen quelque peu abattu, pensez que c’ est sûrement une victime d’un des nombreux TROUS qui nous entourent.

Luttons tous ensemble contre l’ennemi commun : LE TROU.

 

 

 

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20 janvier 2006 5 20 /01 /janvier /2006 10:16

Il est des expressions populaires dont l’origine semble obscure, voire incompréhensible pour le profane. Ainsi d’où peut bien venir cette petite locution que l’on emploie couramment pour dire qu’une action est réalisée très rapidement ? Pourquoi la cuillère à pot aurait la particularité de bénéficier d’une incroyable rapidité ? Mais l’origine de cette expression est peut être située ailleurs que dans une cuisine, la petite histoire que je vais vous conter donne une tout autre source.

 

Prenons la machine à remonter le temps et rendons-nous dans le 17e siècle, sous le règne de ce bon roi Henri IV. Chacun le connaît pour la poule au pot et tout écolier sait qu’il a succombé aux coups de poignard d’un certain Ravaillac qui, dit l’historien facétieux, en avait assez de manger chaque jour de cette fameuse poule. Mais savez-vous que ce roi natif de Pau y avait son château ? Un bien bel édifice où vous pourrez découvrir la fameuse carapace de tortue qui servait, dit-on, de berceau au futur « vert galant ».

L’épouse du roi, la reine Marie de Médicis qu’il épousa en secondes noces après la fameuse Marguerite de Valois dite « reine Margot » , y séjournait donc, dans l’attente de la mise au monde d’un des nombreux enfants que le couple allait avoir. Notre bon roi fit le voyage jusqu’à Pau afin d’être présent pour la naissance d’un de ses héritiers.

Et la reine accoucha, sans aucune complication, en présence du roi. Celui-ci heureux resta auprès de la reine et prit, le lendemain, le chemin de la capitale où les affaires de la cour l’attendaient. Dans le même temps quelques nobles de son entourage, qui étaient restés à Paris, décidèrent d’aller à la rencontre du roi et se mirent en chemin.

Ainsi le roi remontant vers Paris, dans son carrosse, croisa t-il le groupe venu à sa rencontre.

Sitôt les salutations faites, un des personnages demanda au roi :

« Alors sire, la reine vous a-t-elle donné un héritier ? »

« Si fait ! » Répondit le roi.

Alors un autre intervenant s’enquit de la façon dont l’accouchement s’était passé :

« Sire, la reine a-t-elle souffert dans son épreuve ? »

Avec un grand sourire et dans son accent pyrénéen le roi rétorqua :

« Pensez-vous, cela s’est passé très rapidement, en deux coups de cul hier à Pau ! »

Chacun s’esclaffa en entendant la répartie du roi et par la suite la phrase fut rapportée à tous.

C’est ainsi que par une naturelle déformation de la parole transmise de bouche à oreille, la phrase d’Henri IV « en deux coups de cul hier à Pau » devint « en deux coups de cuillère à pot » en conservant la signification de rapidité.

Bien sûr les historiens pointilleux pourraient trouver à redire sur mon anecdote, mais avouez qu’elle est beaucoup plus savoureuse que quelques coups de cuillère donnés rapidement au fond d’une cuisine.

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18 janvier 2006 3 18 /01 /janvier /2006 09:23
Moi, j’ai bien tout le temps pour créer ma fortune,
Je t’offre pour l’instant la ballade à la lune,
Ce plaisir de savoir que Peer Gynt est aimé,
Les échos de Pavane et du chant de Lakmé,
Les frissons que laissent, en ton cœur plébéien
Les toiles de Vermeer et de Brueghel l’ancien.
 
Moi, j’ai bien tout le temps pour sillonner le monde,
Ramer en gondole sur des eaux vagabondes
Pour te faire découvrir le pays des licornes
Et aussi le soleil, se coucher sur les mornes.
En attendant ce jour, voyage dans mes yeux
Qui luisent de l’éclat d’un regard amoureux.
 
Moi, j’ai bien tout le temps pour déclarer ma flamme,
A toi que j’aime tant et que mon cœur acclame.
Je souhaite seulement, te caresser la joue
En posant un baiser dans le creux de ton cou.
En prenant tout mon temps je veux voir doucement
Le sel de la vie te faire des cheveux blancs.
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13 janvier 2006 5 13 /01 /janvier /2006 08:08
Ô lune,
Lumignon blanc de la nuit,
Ô lune, vient par ici.
Vient passer par ma croisée,
Pour tout éclairer.
 
Regarde,
Ce que le ciel m’a donné,
Regarde la douce fée.
Qui loge tout en douceur,
Au fond de mon cœur.
 
Eclaire,
Celle qui dort sur ma couche,
Eclaire sans qu’on y touche.
Viens dévoiler ses trésors,
Pendant qu’elle dort.
 
Découvre,
D’une lumière voilée,
Découvre, cette beauté.
Son long cou de cygne blanc,
Ses chevilles de faon.
 
Ô berce,
Dans le creux de ton croissant,
Ô berce, la frêle enfant.
Balance tout en douceur,
Mon petit bonheur
 
Ô Vénus,
Planète des amoureux,
Ô Vénus, approche un peu.
Attache nos cœurs ardents,
Pour la fin des temps.
 
Planètes,
Divinités de la nuit,
Planètes à vous aussi.
Je vous prie de vous pencher,
Sur monts et vallées.
 
Comète,
Toi qui traverse les cieux,
Comète va dire aux Dieux.
Qu’ils me gardent pour toujours,
Ce si bel amour.
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12 janvier 2006 4 12 /01 /janvier /2006 09:09

Une nuit, Arachnée la douce est venue tisser un manteau de fils à la statue figée par le froid.

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