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22 mars 2018 4 22 /03 /mars /2018 11:22

(à chanter, bien entendu, sur un air de Tarentelle)

 

Par une nuit de sommeil

M’emporte une rêverie

Dans un pays de merveilles

A Venise en Italie.

En costume d’Arlequin

Je m’élance dans la danse

Au milieu de diablotins

Formant un cortège immense.

                       

Et dans ce corso fleuri

Où tout le monde a un masque

Chacun danse et chacun rit

Carnaval aux mille frasques.

Les garçons sont enjôleurs

Et les filles désirables,

L’amour entrouvre les cœurs

Dans la ronde entre les tables.

 

Et dans ce charivari

Je découvre une gazelle

A l’œil bleu qui me sourit

En dansant la tarentelle.

Sans attendre plus longtemps

Vite je me précipite

Vers la belle qui m’attend

Avec le cœur qui palpite.

 

Nous dansons bien enlacés

Au beau milieu du cortège

En échangeant des baisers,

Des caresses en florilège.

Mais sa mère, vraie mégère

M’applique un coup de balai

Me menaçant, en colère,

Qu’elle va me tuer sans délai

 

Et la fille de pleurer

De me voir tout estourbi

Puis viennent des carabiniers

Me demandant ce que j’ai subi.

Alors désignant la vieille,

En furie tout en cheveux,

Je dis « stoppez cette corneille

Avant qu’elle m’arrache les yeux. »

 

En fait de carabiniers

Ce ne sont que des fêtards

Portant masques et tabliers

Attirés par le pétard.

Ils emportent alors la femme

Pour la jeter à la mer

Afin d’éteindre la flamme

De sa bouillante colère.

 

Reprenant la farandole

J’attire la fille contre moi

Qui me dit « je deviens folle

Par ce ne sais quel émoi. »

« Ce n’est rien ma demoiselle »

Dis-je en lui prenant le bras

« C’est l’amour qui t’ensorcèle

Par ses abracadabras.

 

Mais alors que je l’embrasse

Elle me lèche le bout du nez

Mais c’est mon chien, le bonasse

Qui vient pour me réveiller.

Adieu mon rêve et sommeil

Voici la pointe du jour

S’en est fini des merveilles

Et de mon histoire d’amour.

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 14:08

Quand deux amoureux
Se couvent des yeux
Au bord de la Seine
Et font retentir
Bécots et soupirs
Sans aucune gêne.

Paris fait courir comme un air de fête
Transformant les quais en coin de guinguette.

Lorsque des amants
Au regard gourmand
Ouvrent la croisée
Après que l’amour
Leur a joué le tour
Des corps attisés.

Paris fait courir comme un air de fête
Transformant les rues en coin de guinguette.

Et quand les oiseaux
Du vieux parc Monceau
Font la symphonie
Pour faire leur cour
Par ce beau discours
En notes fleuries.

Paris fait courir comme un air de fête
Transformant le square en coin de guinguette.

Et si le chaland
En passant devant
Une gigolette
Entend « Viens chéri
Voir le paradis
Dedans ma chambrette. »

Paris fait courir comme un air de fête
Transformant Pigalle en coin de guinguette.

Et quand un amour
Fait plus d’un détour
Au bras de la Seine
Flâneurs et poulbots
Au pont Mirabeau
Contemplent la scène.

Il s’échappe alors comme un air de fête
Transformant Paris en coin de guinguette.

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 09:23

Ninon s’en va trottant, trottant

Porter des œufs et du fromage

En chantonnant

Jusqu’au marché de son village.

 

Sur le chemin la surprenant

S’approche alors de son corsage

Un courtisan

Versé au mieux dans le ramage.

 

Lorsqu’une belle a dix-sept ans

Elle est sensible au babillage

De mots charmants

Plus doux qu’un chant de coquillage.

 

Le soleil se veut caressant

Comme la main du personnage

Entreprenant

Qui fait un lent papillonnage.

 

Elle reçoit ses compliments

Tels des bouquets d’amours-en-cage

Étourdissants

Sans résister à l’abordage.

 

L’amour devient roi triomphant

Quand s’élève un joyeux tapage

Tourbillonnant

Des amants sous le frais feuillage.

 

Parents sachez que votre enfant

Quand l’appétit du badinage

Va s’amplifiant

Doit se garder loin du bocage.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 06:41

Pour ceux qui ont un peu de voix, vous pouvez chanter le texte suivant sur l'air de "Il suffirait de presque rien", de Serge Reggiani.

 

Elle a passé la quarantaine

Mais laisse prise à des fredaines

Qui viennent d’un garçon troublant.

La vie lui offre cette aubaine

De vivre une passion soudaine

Avec un jeune de vingt ans.

 

Dans ses jours qu’étaient monotones

Arrive cet amour d’automne

Comme un oiseau de paradis.

Elle sait que son cœur braconne

Pour que sa vie enfin bourgeonne

En repoussant les interdits.

 

Vivons notre amour volontaire

De cheveux blonds, de cheveux gris,

Sans s’occuper vraiment de tous ces commentaires

Des bien-pensants et des aigris.

 

Elle pardonne l’impatience

Que trahit toute l’insouciance

Des attitudes à son endroit.

Et lui garde sa bienveillance

La nuit où son inexpérience

Révèle un amant maladroit.

 

Elle ne veut pas de prouesses

Mais seulement de la tendresse

Et quelques gestes délicats.

Ne pas accepter des promesses

Faisant croire que sa jeunesse

Est de retour avec fracas.

 

Refrain

 

Elle voyage à l’aventure

Sachant que seule la rupture

Sera la fin de l’illusion

Et qu’aucun fard ni les parures

Ne lui garderont sa capture

Qui cherchera une évasion.

 

Dans son destin qui lui échappe

Elle vit sa dernière étape

Sur le chemin de ses amours.

Avant que les années l’attrapent

Elle veut qu’un rêve se drape

Dans un souvenir de velours.

 

 

Refrain

 

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 06:11

Quand le vingt c’est la fin de mois

Mon compte en banque est aux abois,

J’ai dit adieu à mes conserves

Epuisé toutes mes réserves.

Je danse devant le buffet,

Pour l’estomac c’est sans effet.

Alors je vais chez ma maîtresse

Lui dire toute ma détresse.

 

« J’ai trop faim, offre-moi un petit grignotage ! »

Mais elle se méprend et fait un effeuillage.

« Non, non, non, mon amour », lui dis-je un peu penaud,

Il faut te rhabiller pour te mettre au fourneau. »

 

Elle me dit d’un air pincé

« Puisqu’il me faut te contenter

Qu’en cuisinant un casse-croute

Je vais te faire une choucroute. »

Elle revient portant un plat

Et lâche en riant aux éclats :

« Cuisine, amour, parfois ça rate,

J’ai pu sauver qu’une patate ! »

 

Le trente-et-un c’est la famine,

J’affiche une petite mine,

Ça grogne au fond de l’estomac,

En frisant l’état de coma.

Comme un yogi suis à la diète,

Plus un crouton, plus une miette.

Chez ma voisine, un cordon-bleu,

Je vais frapper le teint bileux.

 

« J’ai trop faim, offrez-moi un petit grignotage ! »

Mais elle se méprend et fait un effeuillage.

 « Non, non, non, c’est pas ça », lui dis-je un peu penaud,

Il faut vous rhabiller pour vous mettre au fourneau. »

 

Son sourire enjôleur s’efface

Elle dit dans une grimace :

« Si c’est que ça pour vous combler

Je vais vous faire un cassoulet. »

Elle revient portant un plat

Et lâche en riant aux éclats :

« Cuisine, amour, parfois ça rate,

J’ai pu sauver qu’une patate ! »

 

Je traîne sur le boulevard

Où je rencontre par hasard

Un jupon blanc sans air farouche.

A qui je dis : « Oh ! Votre bouche,

Vos grands yeux bleu, créent un émoi,

Pour tout savoir venez chez moi. »

Sitôt qu’elle a franchi ma porte

Je sens que la passion m’emporte.

 

« J’ai faim de vos appas méritant grignotage ! »

Tout en disant cela j’amorce un effeuillage.

« Non, non, monsieur pas ça », dit-elle en reculant,

« On ne peut consommer dès le premier élan. »

 

« Vous avez trop d’empressement

A me montrer vos sentiments

« J’ai cru, naïve» Ajoute-t-elle

« Que la voie pour la bagatelle

Passerait par un restaurant

Où chaque mets au demeurant

Serait affaire délicate

Ecartant la moindre patate. »

 

« Par quel menu faut-il présenter ses hommages ? »

Qui doit bénéficier du premier effeuillage,

Est-ce la marguerite ou le frou-frou flottant ?

Femmes vos appétits me laissent chancelant.

 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 11:10

Enfin je vois ma demoiselle

Etinceler votre prunelle

Par mon ramage et par ce vin

Ce doux nectar, ce Chambertin.

Tels vos atours sa robe est belle,

Velours brillant, fine dentelle,

Accroche-cœur pour diablotin,

Rêve plaisant pour libertin.

 

Gloire à Bacchus, gloire à la treille,

Gloire à la femme, à ses merveilles.

 

Dans son bouquet sont les prémices,

Les avant-goûts de vos délices,

Mille parfums dans un accord

Dont vos appas sont le décor.

Cuisse et saveur sont les complices

Créant en moi tendres supplices.

Tout comme vous il a du corps

Auquel je crie « encore ! encor ! ».

 

Gloire à Bacchus, gloire à la treille,

Gloire à la femme, à ses merveilles.

 

Dans son rubis rouge écarlate

Mon œil y voit, et ça le flatte,

La fraise qui s’en vient orner

Vos lèvres sous le petit nez.

Vous me troublez, ô scélérate,

Quand votre rire espiègle éclate

Sous mes baisers Pontet-Canet

Qui s’en-viennent vous enchaîner.

 

Gloire à Bacchus, gloire à la treille,

Gloire à la femme, à ses merveilles.

 

Tant de fruité sur votre bouche

M’invite à vous offrir ma couche,

A devenir votre échanson,

Le gardien de votre blason.

Celui qui vient et qui vous touche

Qui jamais ne vous effarouche

Et vous fait perdre la raison

Dans un voyage en pâmoison.

 

Gloire à Bacchus, gloire à la treille,

Gloire à la femme, à ses merveilles.

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 08:15

Plaisant est l'amour en tisseur de lierre

Qui vient s'enrouler sur les sentiments.

Ma colombe a fui la douce volière

Ne renfermant plus que des châtiments.


Qui vient s'enrouler sur les sentiments,

Pour unir deux cœurs dans une allégeance.

Ne renfermant plus que des châtiments,

Mes pleurs sont remords pour ma négligence.


Pour unir deux cœurs dans une allégeance,

Où le temps n'est plus qu'un rêve satin.

Mes pleurs sont remords pour ma négligence,

Quand je fis léger un vol libertin.


Où le temps n'est plus qu'un rêve satin

Par un abandon aux tendres délices.

Quand je fis léger un vol libertin,

Semeur à plaisir au-delà des lices.


Par un abandon aux tendres délices

Créant l'harmonie attisant les corps.

Semeur à plaisir au-delà des lices,

J'ai perdu le don de nos doux accords.


Créant l'harmonie attisant les corps

Qui fait qu'un captif aime sa geôlière.

J'ai perdu le don de nos doux accords ;

Plaisant est l'amour en tisseur de lierre.

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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 12:00

Je dois en vérité retirer mon chapeau

Et rendre à qui de droit le plus vibrant hommage

Pour service rendu par un grand personnage

Ayant fait flotter haut mon modeste drapeau.


Parmi les tout-puissants résidants de l'Olympe

J'aurais pu m'incliner par égards sur Héra.

Je préfère subir son effet droséra

En provoquant son ire au-dessus de sa guimpe.


Zeus, dernier rescapé de la faim de Cronos,

Ne pourra décrocher la moindre attention ;

Au risque d'endurer l'âpre punition

Me glissant dans la peau d'un bêlant mérinos.


Quant à Poséidon, le seigneur du liquide,

Il n'aura pas un brin du glorieux laurier,

Même si son courroux m'obligeait à charrier

Le rocher de Sisyphe en châtiment turpide.


J'accepte d'endurer le destin d'Arachné

Plutôt que de devoir concéder un éloge

A la belle Athéna pour son corps sous la toge

Enfiévrant la raison d'un regard détourné.


Le seul à qui je dois faire la révérence

Et me courber bien bas, en tout bien tout honneur,

C'est au divin Éros qui par un trait au cœur

A fait que vous ayez pour moi quelque attirance.

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17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 15:35
Dans la pâleur du soir, je viens à ta croisée
T’annoncer mon retour, si tu veux bien de moi.
Je me présente seul et te reviens brisé.
Celle pour qui un jour tu avais, quel émoi !
Par un coup sur le chef  sacrifié ton ombrelle,
M’a quitté pour un autre à mon dernier écu.
Alors dans l’errance, mes rêves pêle-mêle,
J’ai porté mon malheur d’un pas lourd de vaincu.

Je te reviens sans or et d’argent je n’ai point,
Mais j’apporte pour toi, dans une malle grise,
Des cadeaux merveilleux de ces pays lointains,
Où je fis mille exploits pour en faire ma prise.
Je souhaiterais t’offrir et sans rien me devoir
Tous ces humbles présents, en espérant si peu
Qu’ils allègent ton cœur pour faire naître l’espoir
D’un pardon souverain rallumant notre feu.

Je dépose à tes pieds, un rayon de soleil
Pour réchauffer ton cœur et éclairer tes nuits.
Le rêve d’un enfant pour parer ton sommeil
Et un collier monté de cent gouttes de pluie.
Une rose des vents et ses quatre parfums,
Le chant des sirènes qui enchanta Ulysse
Et l’espoir délaissé sur le bord du chemin,
Que Pandore a sorti de sa boite à malice.

Et puis trois ricochets sur les eaux d’un étang,
La senteur de Chine prise sur des œillets,
Un moment de répit oublié par le temps
Et l’ombre du soleil, grande toge endeuillée.
Un morceau d’arc-en-ciel provenant d’un désert,
Le regard d’un enfant un matin de Noël,
Le doux chant du torrent où plongent les bergères,
Et l’échelle de drap pour le septième ciel.

Des traces du Yéti sur la neige éternelle,
La caresse satin sur la joue d’un enfant,
Le pardon véritable à un grand criminel
Et l’appel de Roland dans son vieil olifant.
Le reflet du printemps sur un lac en sommeil,
Quelques miettes de pain du repas de la Cène,
Du jasmin du cap Horn aux couleurs sans pareil
Et le premier baiser de Pâris à Hélène.

Voilà les seuls trésors, mon unique butin
De ces temps de démence où j’étais loin de toi.
Tes volets restent clos, ta lumière s’éteint.
Il faut partir d’ici et quitter mon chez-toi.
Je comprends tes raisons et ne peux t’en vouloir,
Je reprends mon chemin comme une feuille morte
En remontant l’allée menant au purgatoire.
Mais dans mon dos j’entends, que tu ouvres ta porte !

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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 09:55
Je viens d'être contacté  par Benjamin, jeune Belge en attente d'une greffe du coeur. Il souhaite  motiver les dons d'organes en chantant une chanson dont-il m'a demandé de lui écrire les paroles. Voici le texte que j'ai écrit :


Espérer vivre pour demain,
Pouvoir apprécier qu’une main
Pose sa chaleur amicale
A la douleur qui s’intercale
Entre l’oubli et l’avenir
Au futur qui va se tarir.

Refrain
A l’amour nous offrons
Aisément notre cœur
Pour la douleur aussi montrons
Qu’on peut devenir un donneur.

Espérer ne pas être seul
Dans une vie de casse-gueule
Où le demain n’est qu’un hasard
Pouvant exploser en pétard
Si le miracle prend du temps
A cause de gens hésitants.

Espérer que le temps s’arrête
Pour souhaiter qu’une amourette
Trouve le temps de bien mûrir
Pour se bâtir un avenir
Et ne pas voir la marguerite
Se transformer en amanite.

Espérer en l’humanité
Et que le cœur va l’emporter
Sur toutes les hésitations
Et que vient le temps de l’action
Pour ceux attendant chaque jour
De recevoir un don d’amour.

Espérer vaincre les frayeurs   ***
De ceux qui sont dans la douleur
D’avoir perdu un être aimé
Qu’ils puissent avoir sérénité
Pour accepter ce don du cœur
Permettre qu’il palpite ailleurs.


Espérer avoir un futur
Et voir enfin une ouverture
Par celui qui fera un don
Du plus merveilleux des cordons
Jouant le rôle de pont-levis
Entre la mort et puis la vie.


*** Ce couplet a été aimablement réalisé par Lasidonie que je remercie très chaleureusement.
       Pour visiter son blog, suivez ce lien :


lunatiquebleue.over-blog.com/

Pour adresser un message d'encouragement à Benjamin, voici son adresse e-mail :


benji_danceboy05@hotmail.com
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