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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 10:14

Une laborantine à l’Institut Pasteur

Se donne corps et âme aux devoirs de sa charge

En cherchant nuit et jour en long ou bien en large

Un vaccin épanchant toute peine de cœur.

 

Son regard analyse au fond d’une éprouvette

Ou sous le microscope une larme, un sanglot,

Qu’elle laisse couler pour le triste tableau

De se savoir encore une catherinette.

 

Voilà que de Russie arrive un étudiant

Désirant travailler dans son laboratoire.

Et les voici penchés sur le lacrymatoire

Afin d’y découvrir le subtil ingrédient.

 

Le jeune homme est flatteur, la femme est sous le charme.

La recherche progresse à tâtons, dirait-on !

Quand la blouse s’en vient se frotter au veston

Pour affoler les corps que la passion désarme.

 

Notre laborantine accomplit un effort

Pour ouvrir son savoir à la virologie

En poussant la recherche, avec quelle énergie !

Sur le fringant vit russe apportant réconfort.

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 07:36

Après avoir tiré dessus

Mon tonton a cassé sa pipe

Et revêtu le pardessus

De bois qui jamais ne se fripe.

Dans un costume de corbeau

Je viens gémir quand on l’enterre

En remplissant de pleurs un seau

Avant d’aller chez le notaire.

 

Assis devant le tabellion

J’attends de savoir l’inventaire

En rêvant d’or et de million

Étant l’unique légataire

Et d’une voix sans émotion

Voici ce que lit le notaire :

« Une maison, un potager

Mais les deux étaient en viager

Un poulailler et quatre poules

Un cochonnet avec deux boules

Un tombereau de haricots

Et quelques arriérés fiscaux

Des vêtements dans une armoire

Autant percés qu’une écumoire

Un verre à pied vide à moitié

Où se repose un vieux dentier

Un chien pelé et sa gamelle

Un coupe-frites à manivelle

Pour ce qui est de son magot

Son compte en banque est à zéro

Et pour finir mes écritures

Huit-cents euros sur ma facture. »

 

Car par chez nous il est d’usage

Pour qu’un défunt soit sans remords

En s’en allant parmi les morts

Qu’il nous transmette un héritage.

 

Après avoir prié l’bon Dieu

Durant sa vie de religieuse

Tantine a fait d’un coup adieu

Au bras de la grande faucheuse.

Dans un costume de corbeau

Je viens gémir quand on l’enterre

En remplissant de pleurs un seau

Avant d’aller chez le notaire.

 

Assis devant le tabellion

J’attends de savoir l’inventaire

En rêvant d’or et de million

Étant l’unique légataire

Et d’une voix sans émotion

Voici ce que lit le notaire :

« Un crucifix bien saugrenu

Avec le Christ tout à fait nu ;

Un vieux missel où des images

Montrent en fiesta les trois rois mages

Et le curé de Camaret

Portant, rieur, que son béret ;

Un matelas, une bouillote

Et une paire de menottes ;

L’œuvre de Sade en galuchat

Et quatre boules de geisha ;

Une aube en soie et sa cornette

Un tablier blanc de soubrette

Quant à son or et ses deniers

C’est pour son couvent régulier

Et pour finir mes écritures

Huit-cents euros sur ma facture. »

 

Car par chez nous il est d’usage

Pour qu’un défunt soit sans remords

En s’en allant parmi les morts

Qu’il nous transmette un héritage.

 

Quand viendra l’heure où il faudra

Que je quitte ma descendance

Emmailloté dans un grand drap

Pour ma dernière résidence.

Mes héritiers ne courez pas,

Suite à vos pleurs de circonstance,

Sus à un legs ou majorat

Sous une corne d’abondance.

 

Car par chez moi il est d’usage

De n’emporter aucun remords

En s’en allant parmi les morts

D’avoir croqué tout l’héritage.

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 07:27

Dans un éther teinté de noir,

L’extrémité d’une main blanche

Cherche à tâtons à se mouvoir

En s’étirant d’un bord de manche.

 

C’est le toucher qui devient œil

Guidant le pas dans la coulisse

Où chaque chose est un écueil

Autour duquel une ombre glisse.

 

Éclos alors d’un carillon

Trois tintements dans l’invisible

Qui font l’effet d’un aiguillon

Forçant la marche imprévisible.

 

Soudain s’entend tout le fracas

Du bris d’un vase en porcelaine

Qui peint un masque de tracas

Sur un faciès chargé d’haleine.

 

Monte aussitôt dans la maison

La voix hargneuse au ton qui grogne

Comme un gardien d’une prison :

« As-tu vu l’heure infâme ivrogne ? »

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 22:03

Il vous offre ma chère un usage charmant

Auquel vous commandez de conserver la pose

Quand vous vaquez ainsi, la chemise déclose,

En sachant que deux doigts le rendent performant.


Il passe dans la fente en glissant hardiment

Pour aller et venir en réel virtuose

Et sait agrémenter vos pétales de rose

En tendant son velours se gonflant gentiment.


Si jamais il effleure un coin de votre lèvre

Vous sentez sa chaleur augmenter votre fièvre

Et votre langue passe au sommet du feston.


Il est le parement avec lequel on joue.

Mais ! Pourquoi la rougeur empourpre votre joue ?

L'objet de mon propos n'est que le mot bouton.

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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 19:32
Je prépare actuellement avec mon club de poètes du Vendômois, une soirée de poésie érotique et érotico-comique.
Comme je vous aime tous bien et sachant qu'il vous sera difficile de faire le déplacement jusqu'à la salle, je vous livre en avant-première un de mes textes destiné à être déclamé à cette occasion.

Voici également un projet d'affiche pour la soirée :





Quand se voile la lampe et que naît le désir

Sur ta lèvre carmin qui recherche ma bouche,

Ton bras fait tentacule et vient pour me saisir,

Me jeter tout à trac sur le drap de ta couche.


Tu révèles ton corps au rayon lumineux

Créant à sa surface un jeu composé d'ombres

Et de pleine lumière où ton coin buissonneux

Disparaît à ma vue au fond de lignes sombres.


Le halo fait jaillir le lobe de ton sein

Sur lequel un rubis dresse sa folle envie

Pour contraindre ma langue attirée à dessein

De prouver, ô combien, elle t'est asservie.


Enjambant mon bassin, tu te penches sur moi

Pour allumer le feu de savantes caresses

Qui font vibrer ma chair et décupler l'émoi

De sentir sur mon dard le doux grain de tes fesses.


Féline tu descends ta tête sur mon cou

Et ta bouche s'en vient, traîtresse tarentule,

Tisser par des baisers le plus tendre licou

Serrant ma volonté qui d'un coup capitule.


Tu poursuis le voyage à mon corps suspendu

Pour aller découvrir sur le bout de ta langue

Le dôme et le chanfrein de mon membre tendu

Et palper de tes doigts mes cokes dans leur gangue.


Puis tu m'offres ta conque ouverte du désir

Que j'étanche ma soif au flux du coquillage

Et tu cabres tes reins sous l'onde de plaisir

Jaillissant du bouton sous le rose feuillage.


Alors n'y tenant plus, tu guides l'aiguillon

Aux portes du jardin où sourd une rosée

Et tu t'assieds fébrile au pal du goupillon

En laissant s'échapper une formule osée.


Tu sondes ton fourreau serrant l'intrusion

Par un long va-et-vient d'une course farouche

Qui conduit nos deux corps à faire explosion

En peignant un rictus sur le coin de ta bouche.


Envoi (facultatif)


Pendant que sur mon corps monte ta jouissance

Qui naît du mouvement me frappant comme un heurt,

Par-dessus ton bassin qui rythme la cadence

Je regarde le match sur le téléviseur.



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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 05:56
Dans le cadre de la préparation d'une soirée consacrée à la poésie érotique, voici un autre texte.
Bien entendu, il s'agit là de la véritable histoire de Pénélope, surtout n'allez pas croire tout ce que l'on peut écrire dans les manuels de mythologie puisqu'ils sont écrits par des mythos !


Tandis que son époux taquinait le cyclope,

Montait le mont Vénus de la douce Circé ;

Elle se languissait, la belle Pénélope,

De sentir en son corps un membre courroucé.


Elle faisait, dit-on, de la tapisserie

En décousant la nuit les points tissés le jour

Pour laisser lanterner toute une coterie

De galants lui tendant leurs flambeaux sans détour.


Alors qu'en vérité, c'était une soubrette

Qui remettait les fils liés sur l'écheveau,

Car Pénélope était, au fond de sa chambrette,

A manier autrement la pointe du fuseau.


Elle laissait glisser le substitut de sexe

Pour que l'outil procure un accès aux plaisirs,

La faisant voyager dans le monde complexe

Que fait naître l'amour par ses moindres désirs.


Ainsi, la volupté transportait sa pensée

Bien au-delà des mers, au pays des Titans

Pour des accouplements, dignes de l'odyssée,

Sur d'imposants phallus offerts par les géants.


Comme la belle Hélène elle croquait la pomme

En doublant les Paris, dans un ménage à trois,

Quand glissait son majeur dans l'anneau de Sodome

Pour voguer vers Cythère au souffle du Norois.


Lorsque venait l'instant de la grande secousse

En chevauchant Hercule, au musculeux poitrail,

Elle avait fait passer sur son buisson de rousse

Tous les Dieux de l'Olympe astreints à son sérail.


Ne jetons pas la pierre à notre Pénélope

Qui s'offrait du plaisir avec bien du doigté.

Elle inondait d'amour ses trompes de Fallope

En gardant pour Ulysse une fidélité.

 

Cela fait du bien de rétablir la vérité, non ?

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 19:23

Voici par quelques mots, des nouvelles, ma mère,

De mes vacances chez mes deux cousins germains.

Deux garçons bien gentils, plus sages que mon frère,

M'amenant à confesse en me prenant les mains.

Au retour nous allons, en quittant la charmille,

Dans un touffu buisson où l'on se déshabille.


Suivant votre conseil, en habit du dimanche,

Je prends garde à ne point salir ma robe blanche.


Mes cousins ont trouvé, pour faire ma conquête

Un jeu que l'on apprend en une ou deux leçons.

On ne peut y jouer qu'avec la belle bête

Qui se dresse d'un nid, chez les jeunes garçons.

Un drôle d'animal n'ayant aucune patte

Et qui bondit, joyeux, quand des doigts, je le flatte.


Suivant votre conseil, en habit du dimanche,

Je prends garde à ne point salir ma robe blanche.


Ils sont des plus mignons, avec rien qu'une bouche

Bien petite d'ailleurs et n'ayant pas de dents.

Si ma lèvre les bise et ma langue les touche,

Je les vois se dresser, les petits imprudents.

Vous savez mon amour pour toutes les espèces,

Alors imaginez mes torrents de caresses.


Suivant votre conseil, en habit du dimanche,

Je prends garde à ne point salir ma robe blanche.


Mais attendez un peu que je dise la suite

Vous verrez que nos jeux sont des plus ingénus.

Mes cousins m'ont appris pour éviter la fuite

Des rougeauds animaux qu'on expose ainsi nus,

Qu'il convient d'abriter leur corps de la lumière

En offrant à chacun une douce chaumière.


Suivant votre conseil, en habit du dimanche,

Je prends garde à ne point salir ma robe blanche.


Alors, pour appliquer vos leçons si parfaites,

Comme quoi l'on se doit d'assister ses voisins,

J'offre de doux logis aux bêtes satisfaites

De ne plus inquiéter mes si gentils cousins.

J'enfouis un animal dans ma petite fente

L'autre prend le dernier abri qui se présente.


Suivant votre conseil, en habit du dimanche,

Je prends garde à ne point salir ma robe blanche.


Ma mère, il vous faudra, ça je vous en conjure,

Essayer d'héberger ces remuants moineaux.

Ils ne cessent les sots, dans une démesure,

D'entrer et de sortir comme deux chemineaux.

Mes cousins ont du mal à tenir leurs gerbilles

Pendant que je m'échine à tendre mes bastilles.


Suivant votre conseil, en habit du dimanche,

Je prends garde à ne point salir ma robe blanche.


Nous prenons grand plaisir à nous frotter le ventre,

Car les chers animaux procurent un frisson

Quand l'un sort à moitié tandis que l'autre rentre

Avant de ne pleurer, les deux à l'unisson.

Ils quittent mes terriers, leurs pauvres mines flasques,

Essoufflés, les pauvrets, d'avoir fait tant de frasques.


Suivant votre conseil, en habit du dimanche,

Je prends garde à ne point salir ma robe blanche.


Nous rentrons gentiment pour retrouver ma tante

Attendant en lisant dans le petit salon.

Elle m'a fait savoir, la nouvelle excitante,

Que la cousine Aline arrive de Chalon.

Il me faudra selon votre très bel adage :

« N'en prendre que moitié pour offrir en partage. »


Suivant votre conseil, en habit du dimanche,

Je prends garde à ne point salir ma robe blanche.

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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 21:22
Le grand bal des cocus
Fera toujours florès
Car soyez convaincu
Que les sujets de fesses
Se peignent sur l’écu
Des manants et princesses.

La femme c’est notoire
Est souvent infantile
Aimant matin et soir
Les choses érectiles
Qui servent d’accessoires
A la gent virile.

Mais la curiosité
Qui est dans sa nature
L’oblige à confronter
Les diverses mesures
Que peuvent présenter
De telles tubulures.

Des hommes fanfarons
Alors n’hésitent pas
Jouant les Apollon
Ils font le premier pas
Sur la femme étalon
Ne demandant que ça.

Alors cette manie
Des femmes sans vertu
Et des hommes vernis
Fait des cornes pointues
Aux épouses et maris
De manière impromptue.

Pour faire la balance
Et taire les rancunes
Rapidement la chance
Apporte la fortune
A ceux qu’on ne dispense
De ces coups d’infortune

Si la femme apitoie
Pour sa mésaventure
Notre homme pour le bois
De sa grande ramure
Fait rire les putois
Découvrant sa parure.

Mais parfois le rieur
Sur les malheurs d’autrui
Porte au front sa candeur
Car sa femme sans bruit
Lui colle avec ardeur
Des rameaux bien construits

Le grand bal des cocus
Fera toujours florès
Car soyez convaincu
Que les sujets de fesses
Se peignent sur l’écu
Des manants et princesses.
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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 09:56
C’est moi qui vous mène au vieux Charon
Vous, nouveau défunt, ou bien défunte
Quand la mort vous prend dans son giron
Dès que votre lueur est bien éteinte
Je suis l’assesseur pour les ténèbres
Le croque-mort des pompes funèbres.
 
N’allez pas penser : c’est par plaisir
Que je vais loger dans leur studio
Ceux qui rendent un dernier soupir;
Les laisser traîner serait idiot.
Je suis le placeur pour les ténèbres
Le croque-mort des pompes funèbres.
 
J’habille les morts sans prétention
En complet de bois des plus seyants
Je n’ai jamais de réclamations
Venant de la part de mes clients.
Je suis le tailleur pour les ténèbres
Le croque-mort des pompes funèbres.
 
Quand il faut parfois par le scrutin
Pousser une âme à quitter la turne
Je dépose alors pour bulletin
Les cendres du corps au fond de l’urne.
Je suis l’électeur pour les ténèbres
Le croque-mort des pompes funèbres.
 
Pour certains cocus portant des cornes
A rendre jaloux les cervidés,
Je fais un cercueil avec bicornes
Et la fête en est plus débridée.
Je suis l’amuseur pour les ténèbres
Le croque-mort des pompes funèbres.
 
Quand un pauvre vieux sans un radis
Ne peut pas s’offrir un rossignol
Pour aller Là-haut, au paradis,
La bière est gratis et sans faux col.
Je suis l’arrangeur pour les ténèbres
Le croque-mort des pompes funèbres.
 
Je mène le mort dans mon fourgon
Conduisant peinard, à la pépère
Pas question pour moi d’aller à fond
Et de rouler à tombeau ouvert.
Je suis le chauffeur pour les ténèbres
Le croque-mort des pompes-funèbres.
 
Quand mon tour viendra de dire adieu,
D’aller habiter ma sépulture,
Je pourrai enfin, oh oui mordieu !
Essayer en vrai mes fournitures.
Je défilerai dans les ténèbres
En mannequin des pompes funèbres.
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13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 08:51
Ma femme, ma nénette
A la bouche tambour
La langue de baguette
Qui tape comme un sourd
Des mots en rataplan
Chargés aux décibels
M’arrivant aux tympans
A pleines ribambelles
Et c’est dès le matin
Qu’arrive en chapelet
Son petit baratin
A mon pauv’ cervelet :
 
« T’as ronflé par instant
Pir’ qu’un orang-outan
T’as été ce matin
Au salon sans patins,
Eteins-moi la radio
Ca va te rendre idiot
Et la port’ des toilettes
Est restée entrouverte !
Mais apprends à viser
T’as pissé à côté,
Ne va pas m’contredire,
Car ma mère va venir. »
 
C’est aussi en auto
Que m’arrive à plein pot
Son petit concerto
Me frappant le cerveau :
 
« Mais le feu est au vert
N’attends pas accélère !
T’occupe pas du piéton,
Et ce flic quel couillon !
Mets pas l’autoradio
Ca va te rendre idiot
Et puis roul’ sans qu’ça bouge
Je vais mettr’ du rouge,
Va-s’y ça va passer
Eh voilà ! t’as touché
T’as fermé les portières ?
Car ma mère est derrière ».
 
Et devant la télé
Je n’suis pas épargné
Tous ses mots sont tirés
Sur mon pauv’ cervelet :
 
« Mais retir’ tes chaussons
De la tabl’ du salon
Oh ! ton foot y en a marre
Je veux voir fort Boyard
Attention ta gaufrette
Tu vas mettr’ plein de miettes
Ne r’gard’ pas les infos
Ca va te rendre idiot
Oh ! ton verr’ fait un rond
Sur la tabl’ du salon,
Mets « les feux de l’amour »
Que ma mère suit toujours. »
 
Et le soir dans le lit
Mes ébats sont ternis
Par la mêm’ litanie
A couper mon circuit :
 
« Dépêche-toi de finir
Je voudrais bien dormir,
Ne fais pas le sprinter
J’ai été chez l’coiffeur
Tu couin’ comm’ la radio
Ca te donne l’air idiot
Retiens ton patatras
J’ai changé tous les draps !
Je f’rai bien pour demain
Cuir’ des pâtes en gratin.
J’t’ai pas dit mais ma mère
Va rester tout l’hiver.»
 
C’est vraiment bien gênant
Quand l’amour parle autant.
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